Zeus Dieu
Nombre de messages : 85 Age : 34 Localisation : Cannes Date d'inscription : 02/06/2006
| Sujet: [groupe] Freedom for King Kong Lun 28 Aoû - 0:27 | |
| Formé en 1996 Freedom For King Kong enregistre son 1er CD en 1997, 2 ans plus tard c'est un véritable album qui arrive dans les bacs, et en 2001 Primate Diplomate vient confirmer la bonne santé musicale du groupe. Mélangeant dub, rock, métal, ska, techno et plein d'autres bonnes choses le groupe distille des paroles intelligentes, drole, caustique, émouvante sur une zic prenante et originale. Tout les ingrédients sont donc là pour faire de Freedom For King Kong un groupe étonnant et détonnant. Un vrai régale que de passer quelques plages musicales avec eux... En 2003 le groupe est signé chez de vilains capitalistes qui pour une fois feront bien les choses en ressortant les albums du groupe. Et merci monsieur les capitalistes grâce à vous j'ai découvert Freedom For King Kong, comme quoi... Et en 2003 Marche ou Rêve le FFKK nouveau est là, une bonne cuvée comme à chaque fois Si quelques mots pouvaient qualifier le groupe FFKK c'est sans doute ceux-ci : originalité, humour, malice et cynisme! Aucune chanson ne se ressemble et le groupe ne s'enferme jamais dans un seul genre. Les sonorités et les textes de leurs chansons sont tellement original qu'on viendrais à douter que se soit du métal. - Citation :
- Révolution
Qu’est ce que t’étais belle ne 89 Un bel anniversaire, une sacré teuf Partout dans le monde on parlait de toi Déjà hécatombe, autant de crise de foie Puis t’as disparu, t’as changé d’régime T’as quitté nos rues pour une place en Chine Qu’est ce que tu deviens ? Allez raconte moi ! D’où est-ce que tu viens et surtout où tu vas Mais s’il te plaît rappelle moi ton prénom Révolution… C’est un joli prénom que je croyais composé Mais ça dépend du con et où on l’a posé Entre rêves révolus et évolution Tu trouves plus ta place t’as plus ta maison Dans les zones sensibles pour avoir un but Il faut faire l’impossible dans un monde de brutes C’est l’ère de la révolvérisation On a déjà un trou d’balle dans le front Ca commence par un « r » souvent un air de fête Et ça finit par un « n » quand ça sent la défaite Tous tes prétendants se font alors la malle La guerre est si ville et la mort si banale Les idées si belle que tu nous inspirais Sont dans les poubelles de nos Elysées Elles s’y sont jetées sous forme de pétition On tourne, on tourne en rond - Citation :
- Marche ou Rêve
Né sous le signe de la lune bercé par mes utopies, mon refuge de fortune bien plus qu’une thérapie. De chimères en chimères, j’acquis la certitude, qu’il faut vivre de ces rêves plutôt que de solitude. Sans jamais de trêve, ou bonjour la lassitude, celle qui finie que l’on crève sans connaître le prélude d’une vie bien fête, sans être Epicure, jamais gris de fait mais ivre de futur.
Marche ou rêve, marche ou rêve.
Ha vous me direz les belles paroles que voilà, c’est un coupe-faim juste bon pour un repas. De la nourriture de troubadour écervelé, oubliant qu’un ventre ne se remplit pas d’idées. Cette soupe à la grimace est des plus indigeste, quand j’en mange, de quelques vents alors je me déleste. Pour éviter l’implosion tout est permis, c’est de cette sorte que le psychanalyste s’enrichit. Soignant des maux par la simple force des mots, des maux de société depuis longtemps identifiés. Des maux contractés à force de trop marcher, même les poètes en ont mal aux pieds.
Marche ou rêve, marche ou rêve.
Doit-on être utile pour avoir le droit d’exister, l’existence elle-même n’est-elle que futilité? La morale voudrait que quiconque dans l’oisiveté serait un fardeau pour la société. Des scenarii de vie en programmation, orienté par le dieu du petit écran. On est loin d’Alexandre le bienheureux, qui se contentait, il est vrai de peu. Mais avait tout à fait compris l’essence même de la vie. L’artifice sans cesse nous poursuit avec lui l’onirisme s’évanouit. Certains pensent que ces principes ne sont pas moraux. J’affirme qu’ils le sont, autant que Jeanne l’est. Vue d’en haut nous ne sommes que des vaches à lait, mort aux marches forcées à leurs idées hautes.
Marche ou rêve, marche ou rêve. - Citation :
- Le syndrome de Peter Pan
J’ai le syndrome de Peter Pan, j’me conduis comme un enfant. Si cela vous rend nerveux, moi ça me rend morveux. J’ai le syndrome de Peter Pan, je refuse de devenir grand. Chj’fais des sheks, chj’fais des boums, des shakalalakaboums.
Accroché à mon enfance, comme une moule à un rocher, Refusant de toute évidence la mort des contes de fées, De manière si lucide et préméditée, que même le capitaine ne peux me décrocher. Laisser fuir son imaginaire c’est se déshumaniser, le matériel est qu'éphémère, l’esprit éternité. On crève de trop en faire, mais pas de trop rêver. On rêve de tant en faire, qu’on oublie d’exister. Mais si pour vous le jeu n’en vaut pas la chandelle, de mon nez, quand je le veux, en coulent de plus belles. Il n’est pas né(z) celui qui pourra me moucher, car à la fin de l’envoi je l’aurai toucher. Pour moi, il est grand temps de constater, que le syndrome de Peter Pan m’a foudroyé. De me rendre à l'évidence, sans hésitation, je suis resté un spécimen polisson.
Refrain
Je ne suis pas la première personne à le constater, mes actes, beaucoup de personne font jazzer. Il est plus d’un être que j’insupporte quand j’arbore fièrement ma couche culotte. Certains feraient mieux d’en porter aussi, ça évacuerait la merde collée à leur esprit. En opposition à la morosité, c’est une protection de grande qualité. Etre plein de certitudes et de phobies à la fois, si c’est ça être adulte alors je ne le suis pas. Etre un môme à défaut d’une momie, faire corps à corps avec fantaisie.
Refrain
Je réclame le droit d’être un petit con. Même les hommes qui partent à la guerre ont des visages d’enfants. Je ne voit pas pourquoi on me ferait la leçon, les enfants qui s’ignorent sont de grands cons. Il y a tant de gens qui se sentent mal areu, âgés d’esprit avant d’être vieux. X2
Refrain - Citation :
- Qu’on nous les colle, qu’on nous les jette
on aime beaucoup les étiquettes Qu’on nous les colle, qu’on nous les jette on aime beaucoup les étiquettes Qu’on nous les colle, qu’on nous les jette on aime beaucoup les étiquettes Les étiquettes Parfois ça colle et parfois pas Apparemment il nous en faut jamais on ne s’en aperçoit en général on l’a dans l’dos C’est un peu comme un coup de griffe Un petit mot de la concierge Un portrait taillé au canif souvent la pub est mensongère Elles sont sensées tout indiquer Pour faciliter nos contacts Il faut les voir sans regarder Surtout ne pas manquer de tact comme une marque indélébile Un tatouage d’identité parfois méchantes, souvent débiles très difficile à décoller REFRAIN Y’en a certains qui les affichent, et d’autres qui ne peuvent pas les voir Y’en a même certains qui s’en fichent on a pas envie de les croire C’est vrai qu’parfois c’est un peu gros Mais si tu veux que ton nom brille y faut s’la mettre en bas du dos et pas collée sur le nombril REFRAIN Si vous voulez m’en coller une Il ne faut pas vous en priver Car s’faire tailler un costume Ça fait partie d’mon métier J’vous en tiendrai pas rancune Faut quand même que vous sachiez J’en ai déjà quelques unes je les ai toutes faites valser J’en ai déjà quelques unes je les ai toutes faites valser J’en ai déjà quelques unes je les ai toutes faites valser Qu’on nous les colle, qu’on nous les jette on aime beaucoup les étiquettes - Citation :
- Jamais politiquement correct
Il paraît qu’il y a des langages qui dérangent Qu’on voudrait bien voir expédier tout droit dans la fange Il paraît qu’il est des plus facile d’être engagé, Dénoncer à tout va, ça donne toujours un effet Moi je pense qu’il n’y aura jamais assez d’engagés Pour inciter les consciences à se réveiller Il faut bannir à jamais le politiquement correct dont l’essence est de contourner par quelques artifices abjects L’évidence de certaines réalités qu’on voudrait cacher…..x 4 Dire ce que l’on pense devient de plus en plus compliqué, Les critiques ont alors vite fait de te rattraper, Soit tu passes pour un opportuniste avide de fric, soit pour un contestataire à la pensée utopique. Peu importe l’étiquette qu’on veut bien t’attribuer Si ton style est la dérision ou bien l’agressivité. Tous les mots sont bons pour dévoiler aux masses, L’évidence de certaines réalités qu’on voudrait cacher…..x 4 De tous temps la musique a mené la contestation, Un rempart médiatique à la désinformation, S’en priver serait rester le froc baissé Dos à la pensée unique très bien lubrifiée - Citation :
- 100%
intégration le mot en dit long, on serait plutôt proche des intégrés en ration, limitées, délimitées, comme le sont depuis longtemps nos libertés, ho oui, tout juste bonnes à essuyer revers sur revers, passing shot, décroisés, si t’es pas d’accord tu peux toujours gueuler, l’arbitre à ses règles, gare au coup de sifflet, au moindre faux pas, sonne le glas, pas de compassion pour les déracinés, trop peu de voix pour s’élever, contre cet oubli dit collectif, qui part de Kodakry jusqu’à Sétif rappelle-toi France le droit de ton sol est couvert de notre sang, Le rouge de ton drapeau est couvert de notre sang, Ton passé, ta mémoire sont couverts de notre sang, Refrain : Alors accepte nous à 100 % à 100 %, à 100 %, à 100 %, à 100 % la vérité, je vous le dis, c’est que la mémoire marche au ralenti, peine perdue de vouloir l’accélérer de voir resurgir les démons du passé je hisse ma plume tel un étendard écrire c’est ressusciter la mémoire de ces hommes, de ces femmes serviteurs de ta nation et dont tu dénigres sans cesse les enfants, rappelle-toi France REFRAIN S’il est dit que l’on peut tout pardonner Ce n’est pas par des actes symboliquement désuets Bourrés de sarcasmes et de pseudo-regrets Que la rédemption, elle sera accordée Sans faire de fixation sur le passé Même si le problème reste d’actualité Trop de gens vivent encarapacés Sous une montagne d’insensibilités On efface le sang, pas la pensée Il faut panser les plaies, pour ne plus saigner on efface le sang, pas la pensée Il faut penser les plaies, pour ne plus saigner alors accepte nous à 100 %,à 100 %, à 100 % REFRAIN
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